L’Ordre du Gros-Chêne est régi par l’article XII de la Charte de la Confrérie, qui est reproduit ici dans son intégralité :
Il est créé un Ordre du Gros-Chêne qui comprend les titres suivants : Confrère d’Honneur et Officier.
L’assemblée des confrères peut élire des confrères d’honneur choisis parmi :
– les autorités ou personnalités politiques, religieuses ou autres personnes ayant rendu service à la confrérie ou s’intéressant aux buts qu’elle poursuit.
Il devra obligatoirement exister un lien entre le candidat et la confrérie. L’existence de cette relation sera vérifiée par l’assemblée des confrères ;
– des personnes locales méritantes contribuant à la valorisation du chêne ou du village.
Le confrère d’honneur portera la médaille qu’il recevra lors de son intronisation.
Le titre d’officier sera accordé au confrère d’honneur qui s’est distingué en rendant un service occasionnel appréciable à la cause défendue par la confrérie. Le confrère officier portera, accroché à la médaille, deux glands tournés dans le bois du gros-chêne.
La candidature de confrère d’honneur ainsi que la promotion au titre d’officier seront présentées au vote de l’assemblée des confrères conjointement par le président et le secrétaire de la confrérie.
Les candidats confrères d’honneur et les officiers seront élus à la majorité de 80 % des voix, 2/3 des confrères statutaires de la confrérie devant être présents.
Les confrères d’honneur seront intronisés lors du chapitre annuel de la confrérie au cours duquel auront également lieu les promotions aux divers titres composant l’Ordre du Gros-Chêne.
Assemblée des membres de l’Ordre du Gros-Chêne
La Charte de la Confrérie est muette quant à la création d’une assemblée, structurée ou non, des membres de l’Ordre du Gros-Chêne.
En fait, les confrères statutaires ne se sentent pas autorisés à créer cet organe. L’initiative doit en ce domaine émaner des seuls membres de l’Ordre. Le Président de la Confrérie pourrait être le relais entre lesdits membres si l’un ou plusieurs d’entre eux souhaitaient créer cette structure et participer ainsi davantage à la sauvegarde et à la promotion du Gros-Chêne.
Tout au plus conviendrait-il alors de définir clairement les rôles des uns et des autres.
La Confrérie reste ouverte à toute proposition.